The role of "Freiräume" (Free spaces) and legal open airs in times of pandemic: perception and political use of a tool meant to contain the health crisis
Résumé
All over Europe, in times of lockdown, underground raves have emerged. Paris and Berlin
remember the « wild raves » organized in the Parc de Vincennes and Hasenheide during the crisis
of Covid 19. Facing the growing risk of the virus spreading allegedly caused by a proliferation of illegal raves, the public authorities, fearing to lose control over the night, finally allowed legal open airs in compliance with
health regulations and developed calls for projects such as the Draussenstadt programme. What
kind of tools have been developed by the Land of Berlin and the City of Paris to create these « free
spaces » ? While the issue of Freiräume in Berlin as a way of asserting one's "right to the city" has
been present for a number of years in the political discourse and among nightlife actors, this
question is still new in Paris. What political discourse is expressed behind the question of these so
called ‘free spaces'? How were these spaces perceived by the techno community itself during the
pandemic?
Partout en Europe, en période de confinement, des raves clandestines ont vu le jour. Paris et Berlin
se souviennent des " raves sauvages " organisées dans le parc de Vincennes et à la Hasenheide pendant la crise
du Covid 19. Face au risque accru de propagation du virus prétendument causé la prolifération de raves illégales, les pouvoirs publics, craignant de perdre le contrôle de la situation, ont décidé d'agir. Craignant de perdre le contrôle de la nuit, les pouvoirs publics ont finalement autorisé les open airs légaux dans le respect des règlements sanitaires et ont développé des appels à projets comme le programme Draussenstadt. Quel outils ont été développés par le Land de Berlin et la Ville de Paris pour créer ces " espaces libres " ? Si la question des "Freiräume" à Berlin comme moyen de faire valoir le " droit à la ville " est présente depuis plusieurs années à Berlin dans le discours politique et parmi les acteurs de la vie nocturne, cette question est encore nouvelle à Paris. Quel discours politique s'exprime derrière la question de ces soi-disant " espaces libres "? Comment ces espaces ont-ils été perçus par la communauté techno elle-même pendant la pandémie ?