Évolution syndicale de Pétroles du  Venezuela S. A. (PDVSA)

Thomas Posado (1, 2, 3)

1 Casa de Velázquez - École des hautes études hispaniques et ibériques (EHEHI)
2 CRESPPA - Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris
3 ERIAC - Equipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles

Cet article propose d’expliquer les mutations du champ syndical du secteur pétrolier vénézuélien de ses origines à nos jours. Après la nationalisation de Pétroles du Venezuela S. A. (Petróleos de Venezuela, S.A. – PDVSA) en 1976, un modèle fondé sur une méritocratie technocratique s’impose, de plus en plus autonome par rapport à l’État. Cette phase s’achève lors de la présidence de Chávez, avec le licenciement de 18 756 travailleurs à l’issue de l’« insurrection des gérants » de 2002-2003. Loin des promesses de participation des salariés, une gestion arbitraire se met alors en place, combinant répression des militants syndicaux, mise en danger des travailleurs pour non-respect des conditions de sécurité, dégâts majeurs à l’encontre de l’environnement et multiplication des scandales de corruption.

Mots clés: Pétroles du Venezuela S. A. (PDVSA); syndicat; Hugo Chávez; Nicolás Maduro; Venezuela

Domaines: Sciences de l'Homme et Société

Thomas Posado. Évolution syndicale de Pétroles du  Venezuela S. A. (PDVSA) : De la méritocratie à l’arbitraire. Revue internationale des études du développement, 2023, 251, pp.237-262. ⟨10.4000/ried.8189⟩. ⟨hal-04505449⟩