Resnais, bricoleur de l’imaginaire - Université Paris Cité Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2019

Resnais, bricoleur de l’imaginaire

Résumé

Court métrage entre commande et utopie sur la Bibliothèque Nationale à une époque de modernisation et d’extension du bâtiment menées par Julien Cain, Toute la mémoire du monde (1956) se double d’une dimension théorique et fantastique conduite par Alain Resnais qui fait de déambulation de la caméra à travers les couloirs et les salles labyrinthiques de la Nationale une mise en marche de l’imagination tendue entre mémoire collective et lectures individuelles. La destination de ce lieu ne consiste ainsi pas seulement, selon le cinéaste, en la conservation, l’organisation, la valorisation et la circulation de la matière imprimée. La représentation réelle de cette architecture spatialise aussi le travail créatif de la mémoire dont la seule fin est de résoudre l’énigme du monde qui a pour nom le bonheur. Cette poétique de l’espace se double ainsi dans ce film d’une dimension éthique et fait du geste de l’architecte le comparant idéal de celui du cinéaste.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03250929 , version 1 (05-06-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03250929 , version 1

Citer

Nathalie Mauffrey. Resnais, bricoleur de l’imaginaire : Toute la mémoire du monde, une poïéthique moderne de l’espace. Hermann. Acteurs et architectes, pp.101-126, 2019, 979-10-370-0194-8. ⟨hal-03250929⟩
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