Translation and Technical Communication: Chicken or Egg? - Université Paris Cité Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Meta : journal des traducteurs Année : 2010

Translation and Technical Communication: Chicken or Egg?

Résumé

Translation starts with a document in one language and ends with a document with the same meaning in another language. Technical communication entails designing and writing a document from scratch in one language. The answer to the question of “Which, of translation or writing, comes first?” seems relatively obvious – the document needs to be written before it can be translated. However, when looking at translation and technical communication as professions and examining how the professionals are trained, the answer is not quite as clear-cut. In the United States, translators and technical communicators have different qualifications, different skills – in particular different language skills – and have degrees in different fields. Only recently has there appeared a certain convergence between the professions. In Europe, and more specifically in France, the profession of technical communicator is quite recent, as are the corresponding academic programs. Many technical communicators came to the profession from translation. The convergence therefore is perceived as being far greater. The purpose of this paper is to launch a comparative study of the competences or skills of translators and technical communicators, based on the existing European Master’s in Translation (EMT) list of competences for translators. The goal of this study would be to define the core skills for technical communicators, to examine to what extent they overlap with the competences of translators and ultimately, to establish a referential for training programs in technical communication.
La traduction est une opération sur le sens : elle part d’un texte exprimé dans une langue pour arriver à un texte exprimé dans une autre langue. La communication technique implique, en revanche, de concevoir et de rédiger un document dans une langue, souvent à partir d’une compilation d’informations. La réponse à la question : « Laquelle, de la rédaction ou de la traduction, précède l’autre ? » semble assez évidente : les documents doivent être rédigés avant d’être traduits. Or, si l’on analyse la traduction et la communication technique aux États-Unis et en Europe, sous l’angle des formations et des métiers, la réponse à cette question n’est plus aussi tranchée. Aux États-Unis, les deux métiers requièrent des compétences différentes, notamment en ce qui concerne les langues, et les formations sont étanches. En Europe, et plus particulièrement en France, le métier de communicateur technique est bien plus récent et les formations sont souvent dispensées dans des départements de langues. Partant de ces constats, l’objectif de cet article est de plaider en faveur du lancement d’une enquête sur les compétences du communicateur technique, en se fondant sur la liste des compétences des traducteurs définies dans le programme de l’Union européenne « European Master’s in Translation » (EMT). Elle permettra de voir quels sont les points de contact mais aussi les divergences par rapport aux compétences des traducteurs. L’objectif pourrait être de proposer un cadre de référence pour la formation des communicateurs techniques.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01229931 , version 1 (17-11-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01229931 , version 1

Citer

Patricia Minacori, Lucy Veisblat. Translation and Technical Communication: Chicken or Egg?. Meta : journal des traducteurs, 2010, 55 (4), pp.752-768. ⟨hal-01229931⟩
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